Une recherche menée en Pologne sur des femmes, qu’elles aient des troubles sexuels ou non, a démontré que la méditation augmentait le désir et l’excitation.

Les facteurs influençant la libido

La libido peut être affectée par divers éléments : le stress, l’état émotionnel, l’estime de soi, les variations hormonales, etc. La dynamique au sein du couple, notamment le degré d’intimité, la compatibilité des partenaires et la communication, a également une grande importance sur la vie sexuelle. De plus, les problèmes médicaux et certains médicaments peuvent aussi influer sur la qualité et la fréquence des rapports sexuels.

Les bienfaits de la méditation sur la sexualité

Face à une baisse de désir, certaines techniques cognitivo-comportementales ont prouvé leur efficacité pour améliorer la vie sexuelle. Dans ce contexte, l’auteure de l’étude publiée dans Sexual Medicine, Izabela Jadarek, a souhaité évaluer les effets de la thérapie de pleine conscience avec son équipe. Ce type de thérapie associe des pratiques telles que la méditation axée sur l’instant présent et des stratégies psychologiques pour gérer des problèmes de santé mentale comme la dépression, le stress et l’anxiété.

L’étude a été conduite auprès de 93 femmes âgées de 20 à 45 ans, qui ont suivi une formation à la pleine conscience une fois par semaine durant plusieurs mois. Parmi ces participantes, 53 répondaient aux critères de diagnostic de dysfonctionnement sexuel, tandis que 40 n’avaient pas ces dysfonctionnements mais souhaitaient apprendre la méditation pour améliorer leur vie sexuelle.

Que révèlent les résultats ?

Les résultats ont montré qu’au début de l’étude, 91% des femmes du groupe avec dysfonctionnement sexuel et 33% de celles du groupe sans dysfonctionnement présentaient des niveaux cliniques de symptômes de dysfonction sexuelle. Cinq mois après le traitement, ces chiffres ont chuté à 47% dans le groupe avec dysfonctionnement sexuel et à 7% dans le groupe sans dysfonctionnement.

Cependant, en raison de la petite taille de l’échantillon, d’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.